Échelle de Jacob
    de Z'ev ben Shimon Halevi


La Kabbale

Adam and the Kabbalistic Tree, Z'ev ben Shimon Halevi traduit par Carole Bussière
Samuel Weiser, Inc., York Beach, USA 1974, ISBN 0-87728-263-3

Le mot hébreu Kabbalah signifie recevoir. La Kabbale est l'enseignement secret du Judaïsme. Son sujet d'étude est la connaissance de Dieu, de l'Univers et de l'homme, et de leurs relations mutuelles. Ses origines sont historiquement inconnues et bien que traditionnellement elles remontent à Abraham, elles lui sont probablement antérieures de quelques millénaires datant de la source de toute illumination humaine — le premier homme entièrement évolué.

Bien que principalement hébraïque dans sa forme, parce que la tradition ésotérique juive est virtuellement demeurée intacte pour plus de quatre mille ans. Elle est, dans son essence, universelle. Cela ne pourrait être autrement.

« Entends ô Israël. Le Seigneur, notre Dieu, Le Seigneur est Un. » Cette grande prière appartient à tous les hommes. Israël, c'est l'humanité qui évolue. C'est aussi un rappel qu'Adam, confiné dans la peau d'un animal sur Terre, ne doit pas oublier ses origines.

Notre École

Notre École, fondée en 1980 par Madame Sylvia Gilman, suit les enseignements de Z'ev ben Shimon Halevi dont les nombreux ouvrages nous sont une constante source d'inspiration.

Depuis le décès de Madame Gilman, en 2003, je dirige les rencontres hebdomadaires qui ont lieu au printemps et en automne. Nous alternons ainsi la théorie et la pratique, Hod et Netzah. La théorie est dispensée au printemps et en automne; la pratique, elle, est accomplie en été et en hiver. Évidemment, cela s'accorde bien au climat particulier du Québec.

Le soutien et l'énergie d'un groupe de travail et d'étude sont un bienfait inestimable. C'est pourquoi notre petit groupe s'estime privilégié.

Le Test

Bien que la Kabbale puisse s'étudier et s'apprendre dans des livres, et ils sont nombreux et excellents, la pratique, elle, nécessite un maître et, idéalement, un Groupe, une École, une Tradition.

Comme le disait mon maître, Madame Sylvia Gilman: « Un maître n'a pas à être un expert. Il doit seulement être un pas devant l'étudiant. Et la Providence arrange toujours cela! »

Évidemment, le travail du maître est de former et accompagner l'étudiant pour qu'il devienne son propre maître, à l'écoute de son maître intérieur.

Lorsqu'enfin l'étudiant trouve une École ou un maître, il entre dans une période de « Lune de Miel ». C'est la joie d'être enfin de retour « à la maison ». Mais, tôt ou tard, l'épreuve se présente. Elle sera douce ou amère. Mais elle devra être surmontée pour que l'étudiant puisse poursuivre sur cette nouvelle voie qui s'offre à lui ou à elle. La Providence organise ce test en fonction du besoin réel de l'étudiant. Ainsi, l'étudiant doit choisir entre ses vieilles habitudes, végétales ou animales, et devenir un Humain, un Kabbaliste.